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Aventuralpines

Le Roc Challenge, le Roc d'Azur en plus intimiste

12 Octobre 2013, 10:31am

Publié par Fredaventuralpines

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Le soleil se lève sur le Roc d'Azur 2013 et la base nature de Fréjus. Il est à peine 8 heures ce jeudi, mais l'ambiance commence à monter. Moi, je file vers Roquebrune-sur-Argens, pour m'aligner sur le Roc Challenge. La ligne de départ est plus confidencielle, plus calme. Pas de grosse sono. Pas de banderoles de pub de partout, en tout cas moins. Pas trop de spectateurs. Pas de pression, même si cette année, il y a plus de monde à prendre le départ de cette course qui reste un peu en marge de la folie de la base nature. Au programme : 58 km et 2 300 mètres de déniv'.

 

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Le parcours a été en grande partie renouvellé pour cette édition 2013. Dés le départ, premier changement : on emprunte un single pour grimper sur la colline de Notre Dame de Pitié. Mauvaise idée : il y a un gros rallentissement, puis un embouteillage. Il faut essayer de se frayer un chemin dans ce goulet d'étranglement. Heureusement, je suis passé dans les premiers, ce qui me permet de bien rouler.

 

La suite, dans le vallon de l'Adrech des Sauves est toujours aussi plaisante : un single rapide qui se coule dans un sous-bois, le long d'une petite rivière. La première montée est rude, un peu sablonneuse, mais cette année je n'y casse pas ma chaine deux fois... La descente enduro, qui ramène au gué des Campons, s'avale à toute vitesse.

 

Vient ensuite la loooongue montée pour rejoindre le col de Valdingarde. Cette année, on y file directement sans redescendre, puis remonter par un vallon qui n'avait pas un grand intérêt. Au passage, j'apprécise la faculté de bien rouler de mon 29 sur cette piste qui n'en finit pas. A chaque virage, on a l'impression d'être arrivé au col, mais non, il faut encore pédaler.

 

Au col, c'est ravito, puis portage pour rejoindre les crêtes de la Haute Brodescure. C'est le souffle coupé et les jambes lourdes que j'attaque cette descente enduro. Le mistral s'invite. Il rend le pilotage moins précis, avec quelques petites frayeurs quand le vent me pousse dangereusement vers un arbre, ou une méchante ornière.

 

Aprés les Clapiers la suite est nouvelle. Le parcours s'amuse avec les vallons de la mythique colline de la Flute. C'est rapide et roulant, mais pas monotone. Je découvre une belle descente comme les Maures en ont le secret : un sol glissant, des ornières défoncées, des passages raides. Je la négocie derrière la selle, mais tout le temps sur le VTT alors que d'autres mettent pied à terre.

 

C'est bientôt le ravito avant le Bougnon... Euh, non ! Une nouvelle boucle nous perd dans les collines. Sympa d'ailleurs cette virée. Je ne regrette pas et le ravito est d'autant plus apprécié. La descente qui suit est de plus en plus défoncée, mais je passe sur le vélo. Je crois qu'un jour, on ne pourra plus y passer s'y l'érosion continue de tout emporter.

 

Voilà le Bougnon. Ce n'est pas la folie du dimanche, mais trois spectateurs nous encouragent et mettent un peu d'ambiance. Et de toute façon, c'est LE BOUGNON, le passage le plus mythique du Roc d'Azur. Au sommet, les jambes brulent, mais la mer est en vue. J'attaque la piste avec le sourire, mais une première crampe me rattrape au 40 eme kilomètre, au dessus de la forêt de la Gaillarde. C'est l'arrêt obligatoire... Je me réalimente, bois et reparts en baissant le rythme.

 

Nouvelle crampe avant d'attaquer la dalle en béton. La jambe est raide. Nouvelle pause... Je remonte sur le bike, sans fougue. Je mouline. Merci le 22 à l'avant ! La dalle est derrière moi, mais je dois me remettre à marcher un peu pour détendre les jambes. Je perds pas mal de temps. Trop... L'objectif de passer sous les 5 heures s'envole à ce moment de la course.

 

Les montagnes russes du côté de Boucharel sont toujours autant casse pattes. Je retrouve du jus pour attaquer la dernière montée vers la Baronne et le Reydissart, certainement un des meilleurs passages du Roc d'Azur. C'est rapide, ludique, un peu technique mais toujours super roulant. J'adore ce coin.

 

Le reste ? L'étang de Villepey, la plage, le mythique sentier des douaniers, puis (re)la plage et cette longe piste cyclable où il faut garder le rythme. Retour à la base nature. Voici la ligne d'arrivée. La sono, la foule, les bannières des marques qui flottent au vent rappellent que le Roc d'Azur reste une grande, trés grande, messe du VTT. Et le Roc Challenge une belle course, bouclée cette année en 5 h 33 '.

 

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