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Aventuralpines

La Flute et le Bougnon, sommets du Roc d'Azur

14 Octobre 2015, 20:55pm

Publié par Aventuralpines

Dernière descente...

Dernière descente...

Sommet 3. Après le Gélas Sud et Nord, mes sommets 1 et 2 pour mon aventure des 40 ans 40 sommets, je me suis offert le Roc d'Azur .

La Flute et le Bougnon,sans oublier les 57 km du Roc d'Azur comme troisième bougie !

Un sommet et un col modestes par la taille, mais immenses par la symbolique, pour un habitué du Roc d'Azur. Cette course, je la fréquente depuis 1992. Un rendez-vous annuel, une balise presque, qui rythme d'une certaine façon ma vie (sportive) et me permets de savoir où j'en suis physiquement.

Et cette année, j'ai poussé seulement quelques mètres sur la fin de l'interminable montée de la Flute. Un bon signe pour la suite de la course... Non, en fait pas vraiment. Dans la nouvelle descente technique, juste après la Flute, un concurrent un peu maladroit m'a poussé à la faute. Le pneu avant a déjante, je me suis coupé la cuisse et j'ai perdu un bon quart d'heure à réparer les deux (le pneu et la cuisse).

Ensuite, j'ai pu me replonger dans la rythme de la course, pour quelques kilomètres seulement, avant d'être stoppé par deux bouchons. Ces moments de "pause" forcée appartiennent à l'ambiance du Roc d'Azur quand on n'a pas a chance de partir en vague 1, comme j'ai pu le faire en 2014.

La mer en arrière plan

La mer en arrière plan

De toute façon, je ne viens pas au Roc d'Azur pour y claquer un temps, juste pour le plaisir de se retrouver là et de participer à un rendez-vous incontournable quand on aime le VTT.

La course se poursuit. Mais, nouvel arrêt quelques kilomètres plus loin, au ravito du car brûlé, à cause d'un concurrent qui s'est cassé l'épaule dans la descente. Course gelée, à moins d'un kilomètre du col du Bougnon, c'est rageant. Les muscles se refroidissent, le coeur descend en pulsations... Pas bon ! Il faut se relancer et retrouver le rythme pour attaquer ce nouveau passage mythique, avec, quand on ne passe pas trop tard, une grosse ambiance. Les spectateurs amassés sur les bords de la piste permettent de gagner quelques watts pour passer les derniers mètres. Au col, la mer apparaît et l'arrivée se rapproche. Il y a toujours un petit moment d'euphorie à cet endroit du parcours. Alors, on appuie sur les pédales et on perd quelques forces que l'on aurait dû garder pour la fin.

La plage après le sentier du littoral

La plage après le sentier du littoral

A partir de là, il faut gérer la course. Ne pas tomber, ne pas céder aux crampes, ne pas casser la chaîne... On est partagé entre l'envie d'accélérer pour gagner quelques secondes et celle de ralentir le temps, afin de profiter des dernières descentes, du sentier du littoral et des derniers mètres avant l'arrivée. Stopper le chrono pour rester quelques minutes de plus sur le parcours du Roc d'Azur. Drôle de tentation dans une course chronométrée... Mais c'est l'effet Roc !

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